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4 octobre 2024
Une bonne mise en page, qu’est-ce que c’est ?
S’il y a bien un élément que j’ai retenu de mes études en design graphique, c’est que la conception d’une bonne mise en page organisée n’est pas à négliger.
La mise en page est un domaine du design graphique qui s’avère être souvent à la portée de n’importe qui. C’est vrai, nous voyons assez fréquemment des gens, autodidactes, réaliser leurs propres mises en page pour, par exemple, des affiches événementielles sur divers logiciels et généralement pas les plus appropriés. Malgré cela, la mise en page est un sujet commun à beaucoup de monde. Parfois nous pouvons même voir des personnes travaillant dans des domaines bureaucratiques administratifs de la fonction publique ou autres s’occuper de tâches comme celles-ci. Réaliser des mises en page sur Word.
Et bien, sachez qu’il est normal que ces personnes ne soient pas totalement à l’aise d’effectuer ce genre de tâche car, ça n’est pas dans leurs attributions. Il s’agit d’un travail qui se doit d’être effectué par un professionnel qualifié et formé pour cela.
Autre point important qui va être le fil conducteur de cet article, c’est une tâche qui nécessite l’application de codes et de structures bien spécifiques pour la rendre efficace en termes de communication visuelle.
Avant tout, si vous souhaitez réaliser une mise en page pour des projets de communication visuelle (comme des affiches ou des dépliants), stoppez tout de suite ! Ne l’allumez pas ! Ce logiciel n’est pas approprié ! Duquel je parle ?
Ah oui, Microsoft Word, bien évidemment.
Je le sais, cela pourrait paraître étrange au vu d’un professionnel dans le domaine qui passerait par là, de me voir donner ce genre de conseil assez évident. Mais vous n’imaginez pas le nombre d’offres d’emploi en infographie qui m’ont mené à un entretien dans le lequel l’on me demandait mes capacités d’utilisation sur le logiciel Word. Et le pire, juste Word.
Adobe InDesign ??
Non non, Microsoft Word. Il est vrai que c’est LE logiciel prévu pour cela. Et bien non chers amis. Il est temps de dire la vérité. Microsoft Word est un logiciel de traitement de texte, ma foi, très intéressant, mais en aucun cas celui utilisé par les professionnels du design graphique. Il est je dirais même, très boudé par ces derniers.
Word est un logiciel de traitement de texte assez basique qui se limiterait plus à des tâches de traitement administratifs. Comme la plupart des logiciels de bureau Microsoft. Non, LE logiciel parfait pour la communication visuelle, c’est InDesign. La suite Adobe (majoritairement Photoshop, Illustrator et InDesign) sont les trois outils informatiques principaux des designer graphiques. Pour la mise en page, l’on va utiliser InDesign.
Maintenant, parlons des informations à recueillir.
Vous avez dû le deviner, la mise en page nécessite un savoir-faire graphique. Après vous avoir expliqué cette logique pour les images de marque dans un précédent article, c’est légèrement la même chose pour la mise en page.
Il y a des codes bien spécifiques à respecter. Une construction, un ordre et surtout une hiérarchie !
Dans cet article, l’exemple utilisé pour illustrer mes propos sera la conception d’une affiche.
Lorsque vous faites réaliser une affiche chez un graphiste ou une agence de communication, vous fournissez les informations nécessaires à la réalisation de ce projet. Tout d’abord, le thème. Ce dernier permet de mettre en situation l’ensemble du projet. Votre concept. Eh oui, il est important de savoir dans quel domaine professionnel ou même événementiel vous œuvrez. Les textes (y compris les coordonnés), cela constitue la quasi-totalité de l’information à communiquer avant l’image. Ensuite, les images. Car nous parlons de communication « visuelle ». Une image illustrant votre message permet de captiver. Puis, les logos, le vôtre, ceux de sponsors ou de partenaires s’il y a lieu.
Une fois tout cela communiqué, le graphiste doit reconstituer tout ça dans un ordre bien précis. C’est là que la « hiérarchie » s’impose.
La hiérarchie.
C’est là que ça se gâte ! La hiérarchie est un bon exemple d’élément à savoir maîtriser quand nous travaillons dans ce domaine. Cela demande plusieurs années à prendre en main et l’on apprend encore à se perfectionner sur la hiérarchie, même une fois diplômé sur le marché du travail. Il s’agit d’un réflexe à prendre.
La hiérarchie de l’information s’exécute surtout (environ à 85%) sur le texte. Donc l’information. Quand la mise en page d’une affiche est effectuée, le graphiste doit être capable de séparer l’information de manière logique par ordre de priorité. Qu’est-ce que cela veut dire ?
Eh bien, cela veut tout simplement dire qu’il y a une typographie, une graisse et une taille de police à appliquer sur les textes des plus importants au moins importants à mettre en avant.
Je m’explique.
Dans vos textes fournis au graphiste, admettons pour un projet événementiel, votre événement porte un titre. Par exemple, « Super Party Halloween ». Ce dernier devra être mis de l’avant en premier lieu pour comprendre à quel événement nous avons affaire. C’est comme le titre d’un livre sur une première de couverture. Après, il y a les dates auxquelles l’événement à lieu (si c’est sur plusieurs jours) et les heures. Ces dernières devront être bien visibles donc, assez grosses sur l’affiche pour être capté à l’œil quasi-instantanément.
Tenez, une bonne mise en situation pour comprendre cela. Imaginez, vous passez en voiture sur une avenue remplie de publicités. Il faudrait que ces informations mises principalement en avant (titre, dates et heures) puissent être lisibles en roulant, et ce, en quelques secondes.
Ensuite, vient l’intégration des éléments secondaires mais tout de même importants. Si quelqu’un s’approche un petit peu plus de votre affiche, ce dernier souhaitera en savoir davantage sur votre événement. Notamment, le lieu de l’événement. Eh oui, il serait préférable pour le succès de votre événement que les gens puissent savoir où se rendre si l’événement est en présentiel. Pourtant, cette information sera mise en de plus petites polices. Il ne faudrait pas les mélanger au titre ou les dates et les mettre au premier plan. Avec le lieu, il peut y être accompagné de la description. Elle, moins importante encore dans la hiérarchie. Mais si elle vous semble nécessaire et assez courte, dans ce cas, c’est possible.
Après, vous pouvez ajouter une information Web comme le nom d’un site internet pour en savoir plus sur l’événement.
Avec tout cela, tout ce qu’il reste à faire, c’est un travail de conception et de logique de composition avec les visuels qui y sont incorporés. Effectuer un jeu entre la typographie (donc le texte) et les visuels (les images), peut apporter à votre affiche, une touche d’originalité !
Évidemment, comme vous pouvez le constater, l‘affiche utilisée à titre d‘exemple, existe bel et bien.
Affiche réalisée durant mes études en infographie à Québec. Cette dernière a été sélectionnée par mon école afin d’être exposée à titre d’exemple pour la description du programme d’études sur le site.
Je me souviens avoir puisé mon inspiration sur des affiches d’événements d’Halloween de Disneyland dont l’originalité était au rendez-vous.
Le bilan à retenir est qu’une mise en page efficace et bien hiérarchisée est importante pour exprimer le message que vous souhaitez communiquer, et surtout, vous démarquer !
Auteur : Nicolas Aguilay
4 octobre 2024
Une bonne mise en page, qu’est-ce que c’est ?
S’il y a bien un élément que j’ai retenu de mes études en design graphique, c’est que la conception d’une bonne mise en page organisée n’est pas à négliger.
La mise en page est un domaine du design graphique qui s’avère être souvent à la portée de n’importe qui. C’est vrai, nous voyons assez fréquemment des gens, autodidactes, réaliser leurs propres mises en page pour, par exemple, des affiches événementielles sur divers logiciels et généralement pas les plus appropriés. Malgré cela, la mise en page est un sujet commun à beaucoup de monde. Parfois nous pouvons même voir des personnes travaillant dans des domaines bureaucratiques administratifs de la fonction publique ou autres s’occuper de tâches comme celles-ci. Réaliser des mises en page sur Word.
Et bien, sachez qu’il est normal que ces personnes ne soient pas totalement à l’aise d’effectuer ce genre de tâche car, ça n’est pas dans leurs attributions. Il s’agit d’un travail qui se doit d’être effectué par un professionnel qualifié et formé pour cela.
Autre point important qui va être le fil conducteur de cet article, c’est une tâche qui nécessite l’application de codes et de structures bien spécifiques pour la rendre efficace en termes de communication visuelle.
Avant tout, si vous souhaitez réaliser une mise en page pour des projets de communication visuelle (comme des affiches ou des dépliants), stoppez tout de suite ! Ne l’allumez pas ! Ce logiciel n’est pas approprié ! Duquel je parle ?
Ah oui, Microsoft Word, bien évidemment.
Je le sais, cela pourrait paraître étrange au vu d’un professionnel dans le domaine qui passerait par là, de me voir donner ce genre de conseil assez évident. Mais vous n’imaginez pas le nombre d’offres d’emploi en infographie qui m’ont mené à un entretien dans le lequel l’on me demandait mes capacités d’utilisation sur le logiciel Word. Et le pire, juste Word.
Adobe InDesign ??
Non non, Microsoft Word. Il est vrai que c’est LE logiciel prévu pour cela. Et bien non chers amis. Il est temps de dire la vérité. Microsoft Word est un logiciel de traitement de texte, ma foi, très intéressant, mais en aucun cas celui utilisé par les professionnels du design graphique. Il est je dirais même, très boudé par ces derniers.
Word est un logiciel de traitement de texte assez basique qui se limiterait plus à des tâches de traitement administratifs. Comme la plupart des logiciels de bureau Microsoft. Non, LE logiciel parfait pour la communication visuelle, c’est InDesign. La suite Adobe (majoritairement Photoshop, Illustrator et InDesign) sont les trois outils informatiques principaux des designer graphiques. Pour la mise en page, l’on va utiliser InDesign.
Maintenant, parlons des informations à recueillir.
Vous avez dû le deviner, la mise en page nécessite un savoir-faire graphique. Après vous avoir expliqué cette logique pour les images de marque dans un précédent article, c’est légèrement la même chose pour la mise en page.
Il y a des codes bien spécifiques à respecter. Une construction, un ordre et surtout une hiérarchie !
Dans cet article, l’exemple utilisé pour illustrer mes propos sera la conception d’une affiche.
Lorsque vous faites réaliser une affiche chez un graphiste ou une agence de communication, vous fournissez les informations nécessaires à la réalisation de ce projet. Tout d’abord, le thème. Ce dernier permet de mettre en situation l’ensemble du projet. Votre concept. Eh oui, il est important de savoir dans quel domaine professionnel ou même événementiel vous œuvrez. Les textes (y compris les coordonnés), cela constitue la quasi-totalité de l’information à communiquer avant l’image. Ensuite, les images. Car nous parlons de communication « visuelle ». Une image illustrant votre message permet de captiver. Puis, les logos, le vôtre, ceux de sponsors ou de partenaires s’il y a lieu.
Une fois tout cela communiqué, le graphiste doit reconstituer tout ça dans un ordre bien précis. C’est là que la « hiérarchie » s’impose.
La hiérarchie.
C’est là que ça se gâte ! La hiérarchie est un bon exemple d’élément à savoir maîtriser quand nous travaillons dans ce domaine. Cela demande plusieurs années à prendre en main et l’on apprend encore à se perfectionner sur la hiérarchie, même une fois diplômé sur le marché du travail. Il s’agit d’un réflexe à prendre.
La hiérarchie de l’information s’exécute surtout (environ à 85%) sur le texte. Donc l’information. Quand la mise en page d’une affiche est effectuée, le graphiste doit être capable de séparer l’information de manière logique par ordre de priorité. Qu’est-ce que cela veut dire ?
Eh bien, cela veut tout simplement dire qu’il y a une typographie, une graisse et une taille de police à appliquer sur les textes des plus importants au moins importants à mettre en avant.
Je m’explique.
Dans vos textes fournis au graphiste, admettons pour un projet événementiel, votre événement porte un titre. Par exemple, « Super Party Halloween ». Ce dernier devra être mis de l’avant en premier lieu pour comprendre à quel événement nous avons affaire. C’est comme le titre d’un livre sur une première de couverture. Après, il y a les dates auxquelles l’événement à lieu (si c’est sur plusieurs jours) et les heures. Ces dernières devront être bien visibles donc, assez grosses sur l’affiche pour être capté à l’œil quasi-instantanément.
Tenez, une bonne mise en situation pour comprendre cela. Imaginez, vous passez en voiture sur une avenue remplie de publicités. Il faudrait que ces informations mises principalement en avant (titre, dates et heures) puissent être lisibles en roulant, et ce, en quelques secondes.
Ensuite, vient l’intégration des éléments secondaires mais tout de même importants. Si quelqu’un s’approche un petit peu plus de votre affiche, ce dernier souhaitera en savoir davantage sur votre événement. Notamment, le lieu de l’événement. Eh oui, il serait préférable pour le succès de votre événement que les gens puissent savoir où se rendre si l’événement est en présentiel. Pourtant, cette information sera mise en de plus petites polices. Il ne faudrait pas les mélanger au titre ou les dates et les mettre au premier plan. Avec le lieu, il peut y être accompagné de la description. Elle, moins importante encore dans la hiérarchie. Mais si elle vous semble nécessaire et assez courte, dans ce cas, c’est possible.
Après, vous pouvez ajouter une information Web comme le nom d’un site internet pour en savoir plus sur l’événement.
Avec tout cela, tout ce qu’il reste à faire, c’est un travail de conception et de logique de composition avec les visuels qui y sont incorporés. Effectuer un jeu entre la typographie (donc le texte) et les visuels (les images), peut apporter à votre affiche, une touche d’originalité !
Évidemment, comme vous pouvez le constater, l‘affiche utilisée à titre d‘exemple, existe bel et bien.
Affiche réalisée durant mes études en infographie à Québec. Cette dernière a été sélectionnée par mon école afin d’être exposée à titre d’exemple pour la description du programme d’études sur le site.
Je me souviens avoir puisé mon inspiration sur des affiches d’événements d’Halloween de Disneyland dont l’originalité était au rendez-vous.
Le bilan à retenir est qu’une mise en page efficace et bien hiérarchisée est importante pour exprimer le message que vous souhaitez communiquer, et surtout, vous démarquer !
Auteur : Nicolas Aguilay
4 octobre 2024
Une bonne mise en page, qu’est-ce que c’est ?
S’il y a bien un élément que j’ai retenu de mes études en design graphique, c’est que la conception d’une bonne mise en page organisée n’est pas à négliger.
La mise en page est un domaine du design graphique qui s’avère être souvent à la portée de n’importe qui. C’est vrai, nous voyons assez fréquemment des gens, autodidactes, réaliser leurs propres mises en page pour, par exemple, des affiches événementielles sur divers logiciels et généralement pas les plus appropriés. Malgré cela, la mise en page est un sujet commun à beaucoup de monde. Parfois nous pouvons même voir des personnes travaillant dans des domaines bureaucratiques administratifs de la fonction publique ou autres s’occuper de tâches comme celles-ci. Réaliser des mises en page sur Word.
Et bien, sachez qu’il est normal que ces personnes ne soient pas totalement à l’aise d’effectuer ce genre de tâche car, ça n’est pas dans leurs attributions. Il s’agit d’un travail qui se doit d’être effectué par un professionnel qualifié et formé pour cela.
Autre point important qui va être le fil conducteur de cet article, c’est une tâche qui nécessite l’application de codes et de structures bien spécifiques pour la rendre efficace en termes de communication visuelle.
Avant tout, si vous souhaitez réaliser une mise en page pour des projets de communication visuelle (comme des affiches ou des dépliants), stoppez tout de suite ! Ne l’allumez pas ! Ce logiciel n’est pas approprié ! Duquel je parle ?
Ah oui, Microsoft Word, bien évidemment.
Je le sais, cela pourrait paraître étrange au vu d’un professionnel dans le domaine qui passerait par là, de me voir donner ce genre de conseil assez évident. Mais vous n’imaginez pas le nombre d’offres d’emploi en infographie qui m’ont mené à un entretien dans le lequel l’on me demandait mes capacités d’utilisation sur le logiciel Word. Et le pire, juste Word.
Adobe InDesign ??
Non non, Microsoft Word. Il est vrai que c’est LE logiciel prévu pour cela. Et bien non chers amis. Il est temps de dire la vérité. Microsoft Word est un logiciel de traitement de texte, ma foi, très intéressant, mais en aucun cas celui utilisé par les professionnels du design graphique. Il est je dirais même, très boudé par ces derniers.
Word est un logiciel de traitement de texte assez basique qui se limiterait plus à des tâches de traitement administratifs. Comme la plupart des logiciels de bureau Microsoft. Non, LE logiciel parfait pour la communication visuelle, c’est InDesign. La suite Adobe (majoritairement Photoshop, Illustrator et InDesign) sont les trois outils informatiques principaux des designer graphiques. Pour la mise en page, l’on va utiliser InDesign.
Maintenant, parlons des informations à recueillir.
Vous avez dû le deviner, la mise en page nécessite un savoir-faire graphique. Après vous avoir expliqué cette logique pour les images de marque dans un précédent article, c’est légèrement la même chose pour la mise en page.
Il y a des codes bien spécifiques à respecter. Une construction, un ordre et surtout une hiérarchie !
Dans cet article, l’exemple utilisé pour illustrer mes propos sera la conception d’une affiche.
Lorsque vous faites réaliser une affiche chez un graphiste ou une agence de communication, vous fournissez les informations nécessaires à la réalisation de ce projet. Tout d’abord, le thème. Ce dernier permet de mettre en situation l’ensemble du projet. Votre concept. Eh oui, il est important de savoir dans quel domaine professionnel ou même événementiel vous œuvrez. Les textes (y compris les coordonnés), cela constitue la quasi-totalité de l’information à communiquer avant l’image. Ensuite, les images. Car nous parlons de communication « visuelle ». Une image illustrant votre message permet de captiver. Puis, les logos, le vôtre, ceux de sponsors ou de partenaires s’il y a lieu.
Une fois tout cela communiqué, le graphiste doit reconstituer tout ça dans un ordre bien précis. C’est là que la « hiérarchie » s’impose.
La hiérarchie.
C’est là que ça se gâte ! La hiérarchie est un bon exemple d’élément à savoir maîtriser quand nous travaillons dans ce domaine. Cela demande plusieurs années à prendre en main et l’on apprend encore à se perfectionner sur la hiérarchie, même une fois diplômé sur le marché du travail. Il s’agit d’un réflexe à prendre.
La hiérarchie de l’information s’exécute surtout (environ à 85%) sur le texte. Donc l’information. Quand la mise en page d’une affiche est effectuée, le graphiste doit être capable de séparer l’information de manière logique par ordre de priorité. Qu’est-ce que cela veut dire ?
Eh bien, cela veut tout simplement dire qu’il y a une typographie, une graisse et une taille de police à appliquer sur les textes des plus importants au moins importants à mettre en avant.
Je m’explique.
Dans vos textes fournis au graphiste, admettons pour un projet événementiel, votre événement porte un titre. Par exemple, « Super Party Halloween ». Ce dernier devra être mis de l’avant en premier lieu pour comprendre à quel événement nous avons affaire. C’est comme le titre d’un livre sur une première de couverture. Après, il y a les dates auxquelles l’événement à lieu (si c’est sur plusieurs jours) et les heures. Ces dernières devront être bien visibles donc, assez grosses sur l’affiche pour être capté à l’œil quasi-instantanément.
Tenez, une bonne mise en situation pour comprendre cela. Imaginez, vous passez en voiture sur une avenue remplie de publicités. Il faudrait que ces informations mises principalement en avant (titre, dates et heures) puissent être lisibles en roulant, et ce, en quelques secondes.
Ensuite, vient l’intégration des éléments secondaires mais tout de même importants. Si quelqu’un s’approche un petit peu plus de votre affiche, ce dernier souhaitera en savoir davantage sur votre événement. Notamment, le lieu de l’événement. Eh oui, il serait préférable pour le succès de votre événement que les gens puissent savoir où se rendre si l’événement est en présentiel. Pourtant, cette information sera mise en de plus petites polices. Il ne faudrait pas les mélanger au titre ou les dates et les mettre au premier plan. Avec le lieu, il peut y être accompagné de la description. Elle, moins importante encore dans la hiérarchie. Mais si elle vous semble nécessaire et assez courte, dans ce cas, c’est possible.
Après, vous pouvez ajouter une information Web comme le nom d’un site internet pour en savoir plus sur l’événement.
Avec tout cela, tout ce qu’il reste à faire, c’est un travail de conception et de logique de composition avec les visuels qui y sont incorporés. Effectuer un jeu entre la typographie (donc le texte) et les visuels (les images), peut apporter à votre affiche, une touche d’originalité !
Évidemment, comme vous pouvez le constater, l‘affiche utilisée à titre d‘exemple, existe bel et bien.
Affiche réalisée durant mes études en infographie à Québec. Cette dernière a été sélectionnée par mon école afin d’être exposée à titre d’exemple pour la description du programme d’études sur le site.
Je me souviens avoir puisé mon inspiration sur des affiches d’événements d’Halloween de Disneyland dont l’originalité était au rendez-vous.
Le bilan à retenir est qu’une mise en page efficace et bien hiérarchisée est importante pour exprimer le message que vous souhaitez communiquer, et surtout, vous démarquer !
Auteur : Nicolas Aguilay